ADENOMYOSE ET FATIGUE
L’adénomyose ou endométriose interne est
une affection gynécologique caractérisée par le développement d’une muqueuse
endométriale normale (composée de glandes endométrioses et d’un stroma
cytogène) dans le myomètre (paroi musculaire de l’utérus).
La définition histologique correspond à la
présence d’implants endométriaux situés à plus de 2,5 mm de la membrane basale
séparant l’endomètre du myométre, associée à une hyperplasie du tissu
musculaire lisse entourant ces implants. Les implants endométriaux peuvent
correspondre à des diverticules ou à des îlots sans continuité avec la cavité
utérine.
Épidémiologie
L’adénomyose touche environ 50 % des femmes
âgées de 40 à 50 ans. Elle est le plus souvent asymptomatique. Des lésions
histologiques d’adénomyose sont retrouvées dans 20 % des pièces
d’hystérectomie.
Plus rarement, l’adénomyose peut se
manifester chez une femme ménopausée sous traitement hormonal de la ménopause.
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Signes cliniques –
Symptômes
L’adénomyose est totalement asymptomatique dans 35 %
des cas. Elle est souvent détectée fortuitement, lors d’une hystéroscopie
diagnostique, d’une hystérosalpingographie ou d’une échographie pelvienne.
Lorsqu’elle
est symptomatique, on retrouve par ordre de fréquence les symptômes suivants :
·
Ménorragies
;
·
Dysménorrhées
;
·
Métrorragies
;
·
Pesanteur
pelvienne ;
·
Dyspareunie
profonde.
Adénomyose :
la fatigue chronique, un symptôme largement sous-estimé
Outre les douleurs et l’infertilité, la fatigue
chronique serait un symptôme fréquent de l’endométriose interne, mais encore
sous-estimé, rapporte une nouvelle étude menée auprès de 1 120 femmes.
C’est un symptôme difficile à expliquer, car
invisible, mais qui a pourtant un retentissement important sur le quotidien des
femmes atteintes d’endométriose. Si les symptômes les plus connus de l’endométriose sont
les douleurs pelviennes chroniques, notamment pendant les règles, les rapports
sexuels ou en allant au toilettes, selon les atteintes, la fatigue chronique est également un symptôme non
négligeable et fréquente, rapporte une étude scientifique publiée ce 27 juin
dans la revue Human Reproduction.
L’endométriose interne est une maladie gynécologique chronique due à la présence
d’endomètre, tissu qui tapisse la paroi utérine, à l’extérieur de l’utérus :
sur les trompes, les ovaires, la vessie, les intestins, les ligaments
utéro-sacrés, reliant l’utérus au sacrum ou encore le diaphragme. Chaque mois,
ces lésions d’endométriose réagissent aux fluctuations
hormonales comme l’endomètre. Elles se développent puis
saignent lors des règles, entraînant une inflammation et parfois même des
adhérences entre les organes.
Et c’est cette inflammation locale qui,
en sollicitant en permanence le système immunitaire, entraînerait une fatigue
importante et constante, suggèrent les auteurs de cette étude, menée auprès de
1 120 femmes.
Un symptôme qui devrait être mieux
pris en charge par le corps médical
Parmi ces participantes, 560 souffraient
d’endométriose, tandis que les 560 autres n’étaient pas atteintes. Entre 2010
et 2016, ces patientes ont rempli un questionnaire sur divers facteurs liés à
la qualité de vie, ainsi que sur leurs antécédents médicaux et familiaux, leur
style de vie et leurs éventuels troubles mentaux. La fatigue et l'insomnie ont
été classées en cinq niveaux différents allant de 1 (jamais) à 5 (très
souvent).
Verdict : 50,7% des femmes diagnostiquées avec l'endométriose souffraient de fatigue fréquente contre 22,4% des femmes non atteintes. La fatigue liée à l'endométriose a également été associée à la multiplication par sept de l'insomnie, à la multiplication par quatre de la dépression, à deux fois plus de douleurs et 1,5 fois plus de stress dû à la vie professionnelle. L'âge, le temps écoulé depuis le premier diagnostic et le stade de la maladie n'étaient pas liés à la fatigue.
Verdict : 50,7% des femmes diagnostiquées avec l'endométriose souffraient de fatigue fréquente contre 22,4% des femmes non atteintes. La fatigue liée à l'endométriose a également été associée à la multiplication par sept de l'insomnie, à la multiplication par quatre de la dépression, à deux fois plus de douleurs et 1,5 fois plus de stress dû à la vie professionnelle. L'âge, le temps écoulé depuis le premier diagnostic et le stade de la maladie n'étaient pas liés à la fatigue.
“Ces résultats
suggèrent que l'endométriose a un effet sur la fatigue qui est indépendant
d'autres facteurs et qui ne peut être attribué aux symptômes de la maladie” a
résumé le professeur Brigitte Leeners, coauteure de l’étude. “Bien que la fatigue chronique soit connue pour être l'un des
symptômes les plus handicapants de l'endométriose, elle est peu évoquée et peu
de grandes études portent dessus. Nous estimons que pour améliorer la qualité
de vie des femmes atteintes de cette maladie, la fatigue devrait faire
partie intégrante des soins médicaux. Les médecins devraient examiner ce
problème lorsqu'ils discutent avec leurs patientes des meilleurs moyens de
prendre en charge et de traiter la maladie, et aider ces femmes à prendre des
mesures pour réduire le risque d'insomnie, de douleurs, de dépression
et de stress professionnel”, conclut-elle.
Bien souvent, les femmes atteintes d’endométriose souffrent de
fatigue chronique.
On pourrait expliquer cela
simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante,
invalidante, la femme puise dans ses « réserves ». Les réveils
nocturnes dus aux douleurs ou aux envies fréquentes d’uriner ne facilitent pas
la récupération. Surtout si l’on travaille… et dans la mesure où l’endométriose
provoque des symptômes chroniques, il n’y a pas de temps de récupération pour
l’organisme, fatigué par la valse des hormones (traitements, ménopause
artificielles), les effets secondaires de certains médicaments, la
convalescence des chirurgies.
Tant
que la douleur est là, forte et non gérée, la fatigue s’installe
inévitablement.
LES
CONSÉQUENCES DE L’ADÉNOMYOSE
L’adénomyose est généralement
associée à une endométriose. De ce fait, il n’est pas aisé de définir quelles
sont les conséquences exactes de l’adénomyose sur le corps de la femme ainsi
que sur sa fertilité.
En revanche, il se pourrait
que cette affection altère l’irrigation de l’endomètre, ce qui engendrerait une
diminution significative des chances de voir débuter une grossesse. D’autre
part, les risques de fausses couches peuvent être augmentés par l’adénomyose.
Lorsqu’une grossesse se déclare, il est possible que la maladie rende difficile
la croissance l’utérus en raison des altérations produites sur la paroi
musculaire. Ainsi, l’enfant en formation a plus de risque d’être expulsé de
l’utérus de manière prématurée.
POUR CONCLURE
Il existe de nombreux degrés
d’influence de la maladie de l’adénomyose. Ainsi, les femmes porteuses de cette
affection peuvent recouvrir des formes bénignes qui n’affectent en aucun cas le
bon déroulement d’une grossesse. Le diagnostic doit donc faire l’objet de
nuances significatives, étant donné les différences qu’il existe entre les
différents cas recensés d’adénomyose.
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