POLYPE UTÉRIN : CURETAGE
Qu’est-ce qu’un polype utérin ?
Il s’agit d’une petite excroissance de la muqueuse de
l’utérus que l’on appelle l’endomètre, cela peut ressembler à un
« battant de cloche », sa taille peut être variable de quelques
millimètres à plusieurs centimètres.
En général ces lésions sont responsables de saignements qui surviennent en dehors des
règles (les métrorragies), parfois lorsqu’ils sont tous petits
ils ne donnent aucun symptôme.
Ils peuvent également participer à une éventuelle infertilité lorsqu’ils sont volumineux ou
lorsqu’ils sont placés dans une zone de l’utérus où se produit l’implantation
de l’embryon (dans le fond de la cavité).
Ils peuvent très rarement dégénérer (devenir cancéreux), sauf en
période péri ou post ménopausique où il convient de les vérifier plus
précisément par une analyse histologique.
On peut les dépister par une échographie (au mieux
réalisée) par voie vaginale mais, leur nature (bénigne ou maligne), leur
situation, la nécessité ou non de prévoir leur exérèse (ablation) sera toujours
précisée par une hystéroscopie faite en consultation qui permettra une
visualisation directe de leur aspect.
Traitement naturel Dawabio
Le traitement naturel que nous vous proposons pour guérir définitivement et sans chirurgie de vos polypes naturellement est composé de tisanes 100% naturelles. C’est un remède naturel efficace, rapide et durable qui permet d’éliminer définitivement les polypes. Il a déjà fait la preuve son efficacité en guérissant de nombreuses patientes.Aussi, si vous voulez vous débarrassez de vos polypes utérins et tomber enceinte rapidement, c’est que qu’il vous faut. Avec nous, pas de récidives. Cliquez ici pour découvrir ce traitement naturel :
Comment enlève-t-on un polype ?
Auparavant les polypes étaient retirés par une
intervention que l’on appelait : Curetage, aujourd’hui cette intervention
est devenue obsolète et démodée car aveugle et souvent incomplète.
La résection hystéroscopique de polypes : consiste sous contrôle de la vue
(grâce à l’endoscope placé dans la cavité) à retirer électivement (précisément)
le polype sans toucher au reste de la cavité, afin de ne pas l’abîmer (cette
intervention doit remplacer le classique « curetage » aujourd’hui un
peu obsolète car aveugle et souvent
incomplet). Cette nouvelle façon d’aborder l’intervention (l’utilisation d’une
caméra endoscopique) est plus précise et ne risque pas d’altérer la fertilité
ultérieure. Si les polypes sont multiples ou nombreux, cette méthode permet de
les répertorier et de les enlever tous avec précision (chacun sera d’ailleurs
analysé séparément).
Après la ménopause, ou lorsque la patiente ne souhaite plus de grossesse,
on peut y associer une endométrectomie (intervention qui consiste à retirer
l’endomètre : la muqueuse qui tapisse l’utérus) afin d’éviter que de
nouveaux polypes ne repoussent à côté de ceux qui ont été retirés ; cette
intervention (l’endométrectomie) améliore nettement les résultats de ce type
d’intervention.
Chez les patientes en âge de procréer, il convient de
contrôler l’hystéroscopie opératoire par un nouveau contrôle hystéroscopie diagnostique
(fait en consultation) un à deux mois après l’intervention afin de contrôler l’intégrité de
la cavité et la bonne cicatrisation.
Le curetage de l'utérus est une
intervention qui consiste à prélever le tissu interne de l'utérus dit
endomètre.
Ce curetage est effectué grâce à une
curette (une petite « cuillère »).
Les indications du curetage sont
nombreuses :
- pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)...
- pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
- pour améliorer l'endomètre avant une prise en charge de procréation médicalement assistée
Modalités
- pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)...
- pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
- pour améliorer l'endomètre avant une prise en charge de procréation médicalement assistée
Modalités
Le curetage se fait donc par les voies naturelles.
La position est dite « gynécologique », c’est à dire allongée, les jambes remontées et écartées.
Le chirurgien est situé entre les jambes de la patiente, en position assise.
La position est dite « gynécologique », c’est à dire allongée, les jambes remontées et écartées.
Le chirurgien est situé entre les jambes de la patiente, en position assise.
Pour introduire la curette, il est nécessaire de dilater le col, grâce à des instruments (bougies) de diamètres progressifs.
Lors de l’organisation de votre
intervention, une consultation d’anesthésie est programmée, elle
est indispensable et aura lieu, au minimum, 48 heures avant.
Lors de cette consultation, le médecin
anesthésiste fait le point avec vous sur les modalités d’anesthésie (anesthésie générale, ou locorégionale), vérifie la
faisabilité, évalue les risques et vous prescrit un bilan sanguin pour vérifier
sa normalité, si nécessaire.
Lors de votre
consultation, un dossier administratif dit de
« pré-admission » sera effectué pour éviter trop de
formalités lors de votre hospitalisation. Pour cela, il vous sera demandé de
fournir votre identité, votre carte vitale, votre carte
mutuelle, et le dossier préparé lors de l’organisation de
votre intervention par votre chirurgien et sa secrétaire.
Il n’est pas nécessaire
d’effectuer un champ opératoire, c’est à dire une épilation du site
chirurgical, dans la quasi totalité des cas.
L’intervention est le plus souvent faite
en « ambulatoire », c’est à dire
que vous rentrez le matin et ressortez le jour même de l’intervention.
Il est nécessaire de se faire emmener puis
rechercher, et vous ne devez pas être seule la nuit qui suit l’intervention (il
doit y avoir quelqu'un majeur prêt de vous).
Dans certain cas, si c’est conditions ne
peuvent être remplies, vous pourrez être hospitalisé la nuit suivante, ou les nuits
avant et après l’intervention.
Vous devez être impérativement à
jeun depuis minuit la veille, c’est à dire sans manger, ni boire, ni fumer.
Certains médicaments peuvent être pris selon les recommandations de
l’anesthésiste uniquement.
Votre hospitalisation nécessite que
vous apportiez vos affaires, et une protection périodique pour
la sortie (pas de tampon).
Il est recommandé de ne pas apporter trop d’objets de valeur…
Il est recommandé de ne pas apporter trop d’objets de valeur…
Avant de partir au bloc opératoire, votre dossier est
recontrôlé par l’équipe soignante.
Rarement un médicament vous est donné (prescrit par le médecin
anesthésiste) pour vous « relaxé », c’est la pré-médication.
Un brancardier vous emmène au bloc opératoire.
Un brancardier vous emmène au bloc opératoire.
Avant de commencer l’intervention, une perfusion sera
posée (petit tuyau dans une veine pour passer les médicaments nécessaires à
votre anesthésie et à votre intervention).
Votre dossier est à nouveau vérifié et l’équipe chirurgicale vous posera à nouveau des questions sur votre identité, le type de chirurgie prévue, … c’est la « check-list » mise en place pour améliorer votre sécurité, c’est la même partout en France.
Vous serez installé dans la salle d’intervention, et commencera votre anesthésie.
Votre dossier est à nouveau vérifié et l’équipe chirurgicale vous posera à nouveau des questions sur votre identité, le type de chirurgie prévue, … c’est la « check-list » mise en place pour améliorer votre sécurité, c’est la même partout en France.
Vous serez installé dans la salle d’intervention, et commencera votre anesthésie.
Durée de l’intervention : environ 20
minutes
Après l’intervention : Le cathéter de
la perfusion est laissé en place s’il y avait besoin de passer des médicaments
directement dans la veine.
Juste après l’intervention, vous séjournerez en salle de réveil durant deux heures environ, puis un brancardier vous ramènera dans votre chambre.
Des antalgiques (calmants) sont prescrits si besoin.
La reprise de l’alimentation se fait rapidement avant votre sortie, c’est une collation pour ne pas repartir à jeûn.
Juste après l’intervention, vous séjournerez en salle de réveil durant deux heures environ, puis un brancardier vous ramènera dans votre chambre.
Des antalgiques (calmants) sont prescrits si besoin.
La reprise de l’alimentation se fait rapidement avant votre sortie, c’est une collation pour ne pas repartir à jeûn.
Durée d’hospitalisation : souvent une
demi-journée.
A votre sortie, vous passerez par le service administratif, qui clôturera votre dossier administratif et vous remettra différents documents, dont un bulletin d’hospitalisation important à conserver.
A votre sortie, vous passerez par le service administratif, qui clôturera votre dossier administratif et vous remettra différents documents, dont un bulletin d’hospitalisation important à conserver.
Suites normales :
Il existe souvent des petits saignements. Ils sont variables, en moyenne entre 6 à 10 jours.
Il existe souvent des petits saignements. Ils sont variables, en moyenne entre 6 à 10 jours.
Consignes :
A votre retour, il est conseillé de se reposer, manger normalement mais plutôt léger, et surtout ne pas prendre d’alcool ni de médicaments non prescrits ou ignorés par votre chirurgien ou anesthésiste (à cause de l’anesthésie que vous avez eu).
Vous ne devez pas rester seule.
Les rapports sexuels, les bains et la piscine, sont déconseillés durant 2 à 3 jours. La douche est bien sûr autorisée.
A votre retour, il est conseillé de se reposer, manger normalement mais plutôt léger, et surtout ne pas prendre d’alcool ni de médicaments non prescrits ou ignorés par votre chirurgien ou anesthésiste (à cause de l’anesthésie que vous avez eu).
Vous ne devez pas rester seule.
Les rapports sexuels, les bains et la piscine, sont déconseillés durant 2 à 3 jours. La douche est bien sûr autorisée.
Arret de travail :
Il n’est pas toujours nécessaire.
Si cela devait être le cas, il vous est remis à la sortie ou avant par votre chirurgien.
Il n’est pas toujours nécessaire.
Si cela devait être le cas, il vous est remis à la sortie ou avant par votre chirurgien.
Visite post-opératoire :
Elle est souvent effectuée avec votre gynécologue habituel, ou votre chirurgien dans certains cas, entre 8 jours et un mois.
Elle est souvent effectuée avec votre gynécologue habituel, ou votre chirurgien dans certains cas, entre 8 jours et un mois.
Tout évènement qui vous inquiète doit vous faire
contacter votre médecin traitant ou votre chirurgien. De façon générale, une
fièvre > 38°C5 à deux reprises, des douleurs importantes,
des vomissements, ou des saignements abondants persistants,
doivent vous faire consulter
Avantages
Ceux-ci sont variables selon le type d’intervention et leurs indications.
Permet le diagnostic précis des problèmes dans l’utérus.
Permet de traiter souvent des hémorragies pendant les règles.
Permet de débuter des traitements lors de prise en charge de la fertilité.
Ceux-ci sont variables selon le type d’intervention et leurs indications.
Permet le diagnostic précis des problèmes dans l’utérus.
Permet de traiter souvent des hémorragies pendant les règles.
Permet de débuter des traitements lors de prise en charge de la fertilité.
Inconvénients
Comme tout geste dans l’utérus ces interventions peuvent créer des adhérences (synéchies) dans la cavité utérine, rendant rarement difficile ou impossible des grossesses ou gênant l’évacuation des règles.
Comme tout geste dans l’utérus ces interventions peuvent créer des adhérences (synéchies) dans la cavité utérine, rendant rarement difficile ou impossible des grossesses ou gênant l’évacuation des règles.
Risques
Rarement une perforation de l’utérus peut avoir lieu. Cela peut empêcher la réalisation de l’intervention prévue initialement. Cela n’a bien souvent aucune conséquence, mais il est possible que durant l’intervention, le chirurgien décide de vérifier les organes derrière l’utérus (intestin, vessie, vaisseaux sanguins) pour s’assurer d’aucune plaie, ce contrôle sera alors fait par coelioscopie. Il est bien évident que s’il existait une plaie, elle nécessiterait sa propre prise en charge…
Rarement une perforation de l’utérus peut avoir lieu. Cela peut empêcher la réalisation de l’intervention prévue initialement. Cela n’a bien souvent aucune conséquence, mais il est possible que durant l’intervention, le chirurgien décide de vérifier les organes derrière l’utérus (intestin, vessie, vaisseaux sanguins) pour s’assurer d’aucune plaie, ce contrôle sera alors fait par coelioscopie. Il est bien évident que s’il existait une plaie, elle nécessiterait sa propre prise en charge…
Des risques exceptionnels liés à la réabsorption du
liquide injecté dans l'utérus pour permettre de regarder, ont été décrits
(œdème du poumon, réaction allergique, troubles cardiaques), pouvant très
exceptionnellement entraîner un risque vital ou de séquelles graves. De façon
générale, les suites sont habituellement simples et indolores. Une infection de
l'utérus peut toute fois exister, c'est l'endométrite, elle nécessite alors un
traitement antibiotique.
L'intervention nécessite également une anesthésie qui comporte ses propres risques, l'anesthésiste vous en parlera lors de la consultation pré-anesthésie.
L'intervention nécessite également une anesthésie qui comporte ses propres risques, l'anesthésiste vous en parlera lors de la consultation pré-anesthésie.
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