SAIGNEMENT
APRES ABLATION POLYPE UTÉRIN
Définition du polype
de l'utérus
Le
polype utérin ou polype endométrial est une excroissance
de l'endomètre, muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Tumeur
bénigne, sa taille, son nombre, sa forme et sa composition sont
variables. Un polype peut emplir toute la cavité utérine, être unique ou
multiple, être pédiculé (s'attachant à l'utérus par un pied) ou sessile (avec
une large base d'implantation).
Il
peut rester contenu dans la cavité utérine, se situer dans le col utérin
(polype de l'endocol), ou s'extérioriser par le col dans le vagin. Situé
près de l'abouchement des trompes de Fallope, il peut gêner la fertilité.
Il
ne faut pas confondre polype et fibrome utérin, qui se développe aux dépens des
cellules musculaires de l'utérus.
Par ailleurs , les experts de Dawabio vous offre l’opportunité
de guérir des polypes utérins ni sans curetage , ni
sans hystéroscopie .
Comment
cela se passe ?
Le traitement naturel que nous vous proposons
pour guérir définitivement et sans chirurgie de vos polypes naturellement est
composé de tisanes 100% naturelles. C’est un remède naturel efficace, rapide et
durable qui permet d’éliminer définitivement les polypes. Il a déjà fait la
preuve son efficacité en guérissant de nombreuses patientes. Aussi, si vous
voulez vous débarrassez de vos polypes utérins et tomber enceinte rapidement,
c’est que qu’il vous faut. Avec nous, pas de récidives
Cliquez ici pour découvrir ce traitement naturel :
Lorsque l’on a un polype de l’utérus, cela
veut dire que l’on a une petite excroissance de muqueuse utérine (le tissu qui
tapisse normalement la cavité de l’utérus). Le curetage va couper ce polype et
l’évacuer. Il est donc normal qu’il y ait quelques saignements qui suivent
cette intervention, ces saignements peuvent persister jusqu’aux règles
suivantes. Les pertes brunâtres, c'est-à-dire marrons, pas franchement rouges,
ne signifient absolument pas qu’il s’agit de « mauvais sang », en fait, la
teinte brunâtre est due à la coagulation du sang, coagulation qui est permise
par le faible écoulement : si le saignement était trop abondant il ne pourrait
pas rester plus de quelques secondes dans le vagin et donc ne pas coaguler
(le vagin est à 37°). Ici elles ont le temps de rester plusieurs minutes voire
plus, et donc de prendre cette couleur brunâtre. Dune manière générale, les
saignements d’origine utérine sont marrons ou noirs quand il y en a peu, et
sont rouge vif lorsqu’il y en a beaucoup.
Qu’en est -il alors de l’hystéroscopie ?
L’hystéroscopie est
un examen endoscopique de gynécologie, qui consiste à explorer la cavité
utérine. Elle est utilisée à la fois dans le diagnostic d’un certain nombre de
pathologies et de troubles féminins comme dans le cas des polypes utérins ,
mais aussi dans le traitement de certains problèmes gynécologiques.
Les suites de l’hystéroscopie
Après une hystéroscopie, la
patiente peut le plus souvent reprendre rapidement une vie normale. Toutefois,
cette intervention peut provoquer quelques désagréments sans gravité :
·
Des troubles urinaires, avec une envie fréquente d’uriner pendant 1 ou 2
jours ;
·
Des saignements
irréguliers et peu abondants pendant quelques jours ;
·
Des pertes liquides mêlées de débris de muqueuses pendant plus de 6
semaines ;
·
Des douleurs pelviennes proches des douleurs de règles ;
·
Une fatigue ;
·
Des nausées et des vomissements en cas d’anesthésie.
En cas de douleurs, il est recommandé de
prendre des médicaments antalgiques pendant quelques jours (médicaments
prescrits par le médecin en fonction de l’état de santé de la patiente). Par
ailleurs, quelques précautions doivent être respectées dans les jours suivants
une hystéroscopie :
·
Ne pas utiliser de tampons vaginaux au cours des deux cycles suivants
;
·
Ne pas procéder à des douches vaginales ;
·
Ne pas prendre de bain, ni se baigner en mer ou en piscine pendant une
dizaine de jours ;
·
S’abstenir de relations sexuelles pendant 15 jours ;
·
Se reposer et ralentir son activité pendant quelques jours.
Une visite médicale chez le gynécologue
ou le chirurgien est généralement programmée entre 8 et 30 jours après
l’intervention.
Les complications de l’hystéroscopie
L’hystéroscopie est une
intervention courante, qui entraîne rarement des complications. Les risques
liés à l’hystéroscopie, qu’elle soit diagnostique ou opératoire,
peuvent être classés en deux catégories : Les complications immédiates et
les complications différées.
Les complications immédiates sont les
suivantes :
·
Des plaies du col de l’utérus lors du passage de
l’hystéroscope ;
·
Une perforation de l’utérus avec l’hystéroscope, le plus souvent sans
conséquence, mais qui peut nécessiter une seconde intervention par cœlioscopie
pour vérifier que les intestins, la vessie ou des vaisseaux sanguins n’ont pas
été touchés ;
·
Une hémorragie utérine ;
·
Des risques rares en cas de passage du liquide injecté dans l’utérus dans
la circulation sanguine : le glycocolle peut provoquer des signes
neurologiques (maux de tête, troubles visuels), une réaction allergique, voire
exceptionnellement des troubles respiratoires (œdème du poumon) et
cardiovasculaires graves.
Au-delà de quelques jours, d’autres
complications peuvent être imputées à l’hystéroscopie :
·
Une infection de l’utérus, appelée une endométrite, nécessitant la
mise en place d’un traitement antibiotique adapté ;
·
La formation d’adhérences dans la cavité utérine, rarement à l’origine
d’une infertilité ou d’une difficulté d’évacuation des règles.
Si une anesthésie a été pratiquée, elle
comporte ses propres risques, expliqués à la patiente par le médecin
anesthésiste lors de la consultation d’anesthésie préopératoire.
Dans tous les cas, après une hystéroscopie,
certains signes d’alerte doivent amener à consulter rapidement un
médecin :
·
Des douleurs importantes ;
·
Des vomissements ;
·
Des saignements abondants et persistants ;
·
Une fièvre supérieure à 38,5°C pendant plusieurs heures.
Saignements utérins : une prise en charge variée
Face à des troubles fonctionnels, le gynécologue prescrit généralement dans un premier temps
un traitement hormonal (pilule, progestatifs...), visant à corriger un déséquilibre entre les deux types d'hormones
féminines, oestrogènes et progestérone, fabriquées par les ovaires. Le
but est de limiter les perturbations hormonales qui peuvent entraîner une
dilatation excessive des vaisseaux de l'utérus, source de saignements. La pose
d'un stérilet délivrant régulièrement un progestatif à l'intérieur de l'utérus
ou l'administration d'anti-inflammatoires peuvent aussi être essayés. "Néanmoins, on sait aujourd'hui que ces médicaments ne sont, en
moyenne, efficaces que dans moins de la moitié des cas. Sauf pour le stérilet à
la progestérone qui reste efficace dans 60 % des cas."
précise le Pr. Fernandez.
En cas d'échec, il était courant de recourir à des traitements
chirurgicaux :
Une
hystérectomie : cette solution radicale
consiste à retirer l'utérus ;
Un
curetage sous anesthésie générale de la paroi utérine qui
exige une hospitalisation de 24 heures.
Selon le Pr. Fernandez, ces solutions sont encore trop systématiquement
retenues malgré leur caractère très traumatisant. "En 1999, plus de
80 % des traitements de ces saignements utérins reposaient sur un
curetage. Pourtant, on sait que l'efficacité maximale de cette technique est de
50 %. Par ailleurs, on estime que sur 100 femmes qui subissent une hystérectomie,
90 auraient pu bénéficier de traitements moins agressifs comme notamment la thermo
coagulation" estime le Pr. Fernandez.
Hémorragies utérines : de nouvelles alternatives moins traumatisantes
De nouveaux traitements permettent aujourd'hui d'éviter dans de nombreux
cas une ablation de l'utérus.
La
résection endométriale par hystéroscopie consiste à retirer une partie de l'endomètre. Si cela ne garantit pas
l'arrêt total des saignements, cette technique constitue une réponse au désir
des patientes de garder leur utérus et de conserver leurs règles. Mais ces
techniques très coûteuses nécessitent un réel savoir-faire du chirurgien et les
résultats peuvent donc dépendre de son expérience. Sans compter que plusieurs
interventions sont parfois nécessaires ;
La
thermo coagulation par ballonnet présente plusieurs avantages. Un petit ballon souple attaché à un cathéter
est inséré dans l'utérus. Gonflé avec un liquide stérile, il épouse les
contours et les dimensions de l'utérus, puis son contenu est chauffé à 87°C
pendant 8 minutes. Cette chaleur détruit la surface interne de l'utérus,
responsable des saignements. Pratiquée sous anesthésie locale ou générale,
cette opération dépasse rarement la demi-heure et n'exige qu'un court séjour
hospitalier. Les suites se limitent à quelques pertes sanglantes et des
douleurs passagères pouvant être prévenues par la prise de médicaments antidouleur
ou d'anti-inflammatoires. Attention, comme les autres techniques chirurgicales,
cette méthode ne peut être envisagée que chez des femmes ne désirant plus
d'enfant. En détruisant par la chaleur la paroi interne de l'utérus, elle
empêche en effet l'œuf de s'implanter dans celle-ci et rend donc les femmes
stériles.
Commentaires
Enregistrer un commentaire