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Traitements médicamenteux de l'hépatite B


TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX DE L' HÉPATITE B


Définition
L'hépatite B (VHB) est un virus qui s’attaque aux cellules du foie et qui entraîne l’inflammation de ce dernier. Il s’agit d’une des hépatites dites virales. Ce virus est essentiellement présent dans le sang, le sperme et dans les sécrétions vaginales d’une personne infectée. Il peut demeurer vivant environ 5 à 7 jours à l’air libre.
Symptômes
Une fois le virus dans l’organisme, les symptômes ressentis sont très similaires à ceux d’une grippe, c'est-à-dire, fatigue, fièvre, maux de tête, perte d’appétit, jaunisse, urine foncée, selles pâles, diarrhée… Un certain pourcentage des personnes infectées par le virus de l’hépatite B ne ressent aucun symptôme. Par contre, ils sont tout aussi susceptibles de contaminer d’autres individus que ceux qui ressentent des symptômes.
TRAITEMENT DAWABIO
Le traitement naturel que nous vous proposons pour guérir de l’hépatite B, comme de l’hépatite C est essentiellement constitué de tisanes naturelles. Il détruit les virus responsables de l’hépatite et fournit les antioxydants qui aident à maintenir la santé globale du foie.
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Face au virus de l'hépatite B (VHB), l'organisme n'est pas sans défense. Ainsi, 90 % des adultes et 5 % des enfants atteints d'infection aiguë au VHB guérissent spontanément sans traitement spécifique 1. Les autres deviendront des porteurs chroniques du virus et pourront éventuellement bénéficier d'un traitement médicamenteux. La prise en charge doit permettre de contrôler l'infection de façon continue afin de prévenir l'apparition de complications (fibrose, cirrhose, cancer du foie) et plus généralement améliorer la qualité de vie des malades. Néanmoins, la guérison totale reste impossible, le génome du virus parvenant à intégrer les cellules du foie où il est inaccessible au traitement.
Stratégies thérapeutiques actuelles
L'âge du malade, la sévérité de la maladie du foie, la probabilité de bonne réponse au traitement et la possibilité d'effets secondaires et de complications devraient être pris en compte avant de choisir le traitement. On dispose aujourd'hui de deux grands types de médicaments : l'interféron pégylé et des antiviraux. S'il est encore impossible de guérir d'une hépatite B, ces traitements permettent tout de même de stabiliser deux-tiers des patients. La réplication du virus est bloquée ainsi que l'évolution de la maladie, empêchant ainsi d'éventuelles graves complications. Le traitement doit être pris au long cours.
L'INTERFÉRON ALPHA ( INTRONA ®, ROFERON-A ® ET VIRAFERON ®) ET L'INTERFÉRON ALPHA PÉGYLÉ OU INTERFÉRON RETARD ( PEGASYS ® ET VIRAFERONPEG ®)
Plus largement utilisé, l'interferon pégylé a obtenu une autorisation de mise sur le marché en mars 2001. Cette forme résulte de la combinaison de l'interféron à du polyethylèneglycol (PEG) qui augmente sa durée d'action et son efficacité. L'interféron pégylé est administré en une seule injection par semaine (au lieu de 3 pour l'IFN standard). La dose est fonction du poids.
Chez 20 à 40 % des patients porteurs d'une infection chronique, le traitement est efficace après quatre à six mois. La réponse peut être prolongée dans le temps chez 90 % des sujets répondeurs. Les effets indésirables sont cependant très fréquents et dépendants de la dose. Ce médicament est injecté avec des stylos ou des seringues classiques sous la peau (sous-cutané) ou en intra-musculaire, le soir, par le patient lui-même. Durant le traitement, il est recommandé de
·         Boire beaucoup (2 litres d'eau minérale par jour) ;
·         Accepter un suivi médical régulier ;
·         Respecter les consignes concernant le repos et l'arrêt de toute boisson alcoolisée ;
·         Ne pas prendre d'autres médicaments sans en avertir le médecin.
LES ANTIVIRAUX D'ANCIENNE GÉNÉRATION : LA LAMIVUDINE ( ZEFFIX ®) ET L'ADÉFOVIR ( HEPSERA ®)
Ces antiviraux sont efficaces mais entraînent des problèmes de résistances en cas d'utilisation au long cours.
La lamivudine ( ZEFFIX ®) est pris par voie orale (comprimés ou solution buvable) en une dose quotidienne à jeun ou au cours des repas. Ce médicament demande aussi une surveillance biologique régulière notamment au niveau du foie. Il est également déconseillé en cas de grossesse et d'allaitement. 10 à 20 % des patients sous lamivudine voient leur maladie contrôlée de façon prolongée mais cela persiste rarement2. Dès la fin du traitement, la charge virale (nombre de virus par millilitre de sang) augmente de nouveau. Le traitement est ainsi utilisé de façon prolongée (plus de 12 mois). Cependant, au-delà de ce délai, des phénomènes de résistance à la lamivudine apparaissent !
L'adéfovir ( HEPSERA ®) présente de nombreux effets indésirables et nécessite une surveillance des reins et du foie chaque mois pendant les 3 premiers mois, puis tous les 3 mois. On doit continuer à surveiller la fonction hépatique durant plusieurs mois après l'arrêt du traitement, ce médicament est déconseillé en cas de grossesse ou d'allaitement. Il a l'avantage d'être pris par voie orale en une prise quotidienne. Comme pour la lamivudine, la charge virale augmente à l'arrêt du traitement, ce qui rend nécessaire une prise en charge de longue durée. Cependant, les cas de résistances sont beaucoup plus faible qu'avec la lamivudine et ne dépasse pas 2 à 3 % après deux ans de traitement3. Ce médicament est généralement pris en relais, après la lamivudine.
DES ANTIVIRAUX DE NOUVELLE GÉNÉRATION : L'ENTÉCAVIR (BARACLUDE ®) ET LE TÉNOFOVIR ( VIREAD ®)
Ces antiviraux ont pour effet de bloquer le virus sans véritablement l'éliminer. Par rapport aux antiviraux d'ancienne génération (la lamivudine et l'adefovir), ces médicaments sont plus efficaces contre les virus et n'entraînent pratiquement plus de problèmes de résistance. Ces antiviraux doivent être pris longtemps, et sont heureusement bien tolérés.
L'ENTÉCAVIR ( BARACLUDE ®)
Ce composé de la classe des analogues nucléosidiques (comme la lamivudine) permet de prendre le relais de la lamivudine chez des patients présentant une résistance. Par ailleurs, il peut être donné en première intention puisqu'il semble donner de meilleurs résultats.
LE TÉNOFOVIR ( VIREAD ®)
Initialement indiqué dans le traitement du VIH, le ténofovir est le dernier antiviral ayant prouvé une efficacité dans le traitement de l'hépatite B.
Est indiquée dans le traitement de l'hépatite B chronique chez les patients adultes atteints d'une maladie hépatique compensée avec mise en évidence d'une réplication virale, d'une élévation persistante des taux sériques d'alanine aminotransférase (ALAT) et d'une inflammation hépatique active et/ou une fibrose histologiquement prouvées. La telbivudine est un analogue nucléosidique de synthèse de la thymidine doté d'une activité contre l'ADN polymérase du VHB. Elle est efficacement phosphorylée par les kinases cellulaires en une forme triphosphatée active, qui possède une demi-vie intracellulaire de 14 heures. La telbivudine-5'-triphosphate inhibe l'ADN polymérase du VHB (transcriptase inverse) par compétition avec le substrat naturel, la thymidine-5'-triphosphate. L'incorporation de telbivudine-5'-triphosphate dans l'ADN viral bloque l'élongation de la chaîne d'ADN, entraînant une inhibition de la réplication du VHB.
La prévention toujours de mise
Durant toute la durée du traitement, les règles préventives concernant l'hépatite virale B restent plus que jamais de mise. Vous devez toujours :
·         Eviter les rapports sexuels non protégés et utiliser des préservatifs même si la situation virale s'améliore ;
·         Si votre hépatite est d'origine toxicomaniaque, vous devez vous engager auprès de l'équipe qui vous soigne à réaliser un sevrage absolu ;
·         Protéger les autres en respectant une hygiène quotidienne personnelle (pas d'échange de brosses à dents ou de rasoir, utilisation de couverts personnels, etc.) ;
·         Prévenir toutes les personnes qui pourraient être ou avoir été en contact avec votre virus afin de limiter la propagation du virus ;
·         Accepter, en milieu hospitalier, d'être placé en isolement et de laisser s'appliquer toutes les mesures de précautions liées aux prélèvements sanguins et aux examens invasifs ;
·         Inciter votre entourage familial non immunisé à se faire vacciner et inciter votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) à des rapports protégés.
C'est seulement au prix de ces précautions que votre hépatite chronique pourra être maîtrisée et que vous éviterez de transmettre le virus à vos proches. Rappelons enfin que la meilleure protection reste la vaccination. Les différentes recommandations internationales et françaises recommandent ainsi la vaccination large des nourrissons, le rattrapage de la vaccination des adolescents et pré-adolescents ainsi que le dépistage et la vaccination des adultes à risque 5.
Pour évaluer l'efficacité du traitement, des tests mesurent la quantité de virus (charge virale) présente dans le sang.
Par ailleurs, des règles d'hygiène de vie sont conseillées :
·         Le repos
·         Un régime excluant les aliments gras comme les fritures
·         Un arrêt total de la consommation d'alcool. Afin de protéger les partenaires sexuels, l'utilisation de préservatif pendant les rapports sexuels est recommandée.
L'interféron présente des effets indésirables lourds. Outre de la fièvre et de la fatigue qui surviennent le lendemain de l'injection, les deux réactions qui doivent nécessiter une surveillance sont les troubles de l'humeur qui peuvent aller jusqu'à la dépression et un dérèglement de la glande thyroïde pour un tiers des personnes traitées. C'est pourquoi des dosages des hormones produites par la thyroïde sont effectués tous les mois au cours du traitement antiviral.
Les inhibiteurs nucléosidiques ont une bonne tolérance. Mais, comme le virus est capable de muter, il devient résistant aux antiviraux qui sont alors moins efficaces. La charge virale remonte et de nouvelles lésions peuvent se produire au niveau du foie.


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