Traitements du cancer du sein de
stade 4
Le cancer du sein est une tumeur développé aux
dépends des cellules glandulaires mammaires ( adénocarcinome).
Il existe différents types cellulaires de tumeur dont le plus fréquent est
le cancer canalaire (environ 70% des cas). Chez la femme,
ce cancer est fréquent, dans 1 cas sur 2 il survient après l'âge de 65 ans et
est la 1ère cause de mortalité parmi les cancers gynécologiques. Chez l'homme ce
cancer est rare (1% des cancers du sein) mais
plus grave car il est souvent de découverte tardive.
- De nombreux facteurs
de risque sont identifiés :
-> Hyperestrogénie
: c'est un cancer hormonodépendant),
-> Antécédent
de mastopathie bénigne,
- Le cancer du sein
est potentiellement grave car il métastase fréquemment et ce d'autant plus
qu'il est évolué.
- Le traitement du cancer du sein dépend du stade
d'évolution de la tumeur :
Force est de constater que les
experts D’Afrique Santé après maintes recherches ont opté pour la guérison du
cancer du sein quel qu’en soit le stade. Il s’agit d’un mélange de graines, de racines et
d’écorces d’Afrique qui permettent de prévenir et de guérir du cancer (cancerdu sein, cancer du foi, cancer de la prostate, cancer de la tyroide, cancer du
col de l’utérus, cancer du rein) et les maladies cardiovasculaires. Ces plantes
sont très peu connues des scientifiques et elles possèdent des qualités
extraordinaires contre le cancer. Leur utilisation contre le cancer est bien plus
efficace que la chimiothérapie. Cliquez sur l’image ci –dessous pour découvrir ce produit miraculeux :
-> stade III :
d'autres aires ganglionnaires sont atteintes,
-> stade IV :
présence de métastases dans d'autres organes.
En présence d'un carcinome canalaire ou d’un carcinome lobulaire
de stade 4, on peut avoir recours aux options de
traitement suivantes. Votre équipe de soins vous proposera des traitements en
fonction de vos besoins et discutera avec vous afin d’élaborer un plan de
traitement.
Au stade 4, le cancer du sein s’est propagé à d’autres parties
du corps. On dit aussi que c’est un cancer avancé ou métastatique. Les
traitements ne guérissent pas le cancer du sein métastatique, mais ils
permettent de très bien le contrôler, parfois pendant de nombreuses années. Les
médecins peuvent proposer un traitement jusqu’à ce qu’il cesse d’être efficace,
puis en administrer un autre.
Les traitements proposés pour le cancer du sein de stade 4
dépendent du statut des récepteurs hormonaux et du statut HER2 des cellules
cancéreuses. Ils dépendent également d’où le cancer s’est propagé, de la
présence de symptômes et de votre état de santé global.
Hormonothérapie
On propose une hormonothérapie aux femmes atteintes d’un cancer
du sein de stade 4 dont les récepteurs hormonaux sont positifs et qui s’est
propagé aux os et aux tissus mous, comme les muscles et la graisse. On
l’administre aussi quand le cancer s’est propagé aux organes internes, comme le
foie, les poumons ou le cerveau, mais qu’il ne cause pas de symptômes.
Le type d’hormonothérapie reçu varie selon que vous
êtes ménopausée ou non. Si vous n’étiez pas en
ménopause quand vous avez commencé le traitement, votre équipe de soins peut
vous faire des analyses sanguines afin de savoir si vous êtes maintenant
ménopausée. Ces analyses permettent de connaître la quantité d’œstrogène et d’hormone folliculostimulante (FSH) dans votre sang. Un faible taux
sanguin d’œstrogène et un taux sanguin élevé de FSH indiquent que vous êtes
ménopausée.
Hormonothérapie pour les femmes
postménopausées
L’hormonothérapie administrée aux femmes postménopausées qui sont atteintes d’un
cancer du sein de stade 4 comprend un inhibiteur de l’aromatase tel que le
létrozole (Femara), l’anastrozole (Arimidex) ou l’exémestane (Aromasin). Si la
femme ne souhaite pas ou ne peut pas prendre un inhibiteur de l’aromatase, on
pourrait lui proposer le tamoxifène (Nolvadex, Tamofen).
Hormonothérapie pour les femmes
préménopausées
L’hormonothérapie administrée aux femmes préménopausées peut comprendre la
suppression ovarienne ou l’inhibition de l’activité ovarienne. Ces traitements
empêchent les ovaires de produire de l’œstrogène et provoquent la ménopause. On
associe la suppression ovarienne et l’inhibition de l’activité ovarienne à l’un
des inhibiteurs de l’aromatase mentionnés ci-dessus. Les femmes préménopausées
qui ne souhaitent pas opter pour la suppression ovarienne ou l’inhibition de
l’activité ovarienne pourraient recevoir seulement du tamoxifène.
Chimiothérapie
On administre une chimiothérapie pour traiter le cancer du sein
de stade 4 dont les récepteurs hormonaux sont négatifs. On la propose également
pour un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs qui s’est propagé aux
organes internes et qui provoque des symptômes.
Il n’y a pas d’agent chimiothérapeutique ou d’association
chimiothérapeutique standard pour le cancer du sein de stade avancé. On
administre une chimiothérapie tant que le cancer y réagit et que les effets
secondaires ne posent pas de problèmes. Une fois que le cancer ne réagit plus à
la chimiothérapie, on peut proposer un médicament différent.
On emploie souvent un seul agent chimiothérapeutique à la fois
pour traiter le cancer du sein métastatique puisque l’administration d’un seul
médicament engendre moins d’effets secondaires qu’une association d’agents
chimiothérapeutiques. On administre une chimiothérapie tant que les effets
secondaires ne posent pas de problèmes et que le cancer du sein ne grossit pas.
Les agents chimiothérapeutiques suivants peuvent être
administrés seuls :
- doxorubicine (Adriamycin)
- doxorubicine liposomale pégylée (Caelyx)
- paclitaxel (Taxol)
- nab-paclitaxel (Abraxane)
- capécitabine (Xeloda)
- gemcitabine (Gemzar)
- vinorelbine (Navelbine)
- cyclophosphamide (Procytox)
- carboplatine (Paraplatin, Paraplatin AQ)
- docétaxel (Taxotere)
- cisplatine (Platinol AQ)
- épirubicine (Pharmorubicin)
On peut proposer les associations chimiothérapeutiques suivantes
pour traiter le cancer du sein de stade 4 :
- CAF (ou FAC) – cyclophosphamide, doxorubicine
et 5-fluorouracil (Adrucil, 5-FU)
- CEF (ou FEC) – cyclophosphamide, épirubicine et
5-fluorouracil
- AC – doxorubicine et cyclophosphamide
- EC – épirubicine et cyclophosphamide
- docétaxel et capécitabine
- gemcitabine et paclitaxel
- gemcitabine et carboplatine
Traitement ciblé
On administre le trastuzumab (Herceptin) pour traiter le cancer
du sein de stade 4 qui est HER2 positif. On l’ajoute habituellement à la
chimiothérapie. On peut l’administrer seul si vous n’êtes pas assez bien pour
recevoir une chimiothérapie. Quand on prend seulement du trastuzumab, on le
fait habituellement jusqu’à ce que le cancer du sein recommence à croître.
On peut avoir recours au pertuzumab (Perjeta) pour traiter le
cancer du sein métastatique HER2 positif chez les femmes qui n’ont pas reçu de
trastuzumab ou de chimiothérapie. On associe le pertuzumab au trastuzumab et au
docétaxel (Taxotere). Il est possible que le pertuzumab ne soit pas couvert par
tous les régimes provinciaux d’assurance maladie.
On peut associer le palbociclib (Ibrance) à un inhibiteur de
l’aromatase chez les femmes postménopausées atteintes d’un cancer du sein de
stade 4, HER2 négatif et à récepteurs d’œstrogènes positifs (ER+) qui n’ont pas
reçu de trastuzumab ou de chimiothérapie. On peut administrer le palbociclib
comme premier traitement du cancer du sein de stade 4.
L’abémaciclib (Verzenio) est administré aux femmes atteintes
d’un cancer du sein HER2 négatif à récepteurs hormonaux positifs. On prend
cette pilule chaque jour et on peut l’administrer :
- avec un inhibiteur de l’aromatase chez les
femmes postménopausées comme traitement hormonal;
- avec du fulvestrant (Faslodex) si la maladie
évolue après une hormonothérapie;
- seul si la maladie évolue après une
hormonothérapie et au moins 2 protocoles de chimiothérapie.
On peut avoir recours à l’olaparib (Lynparza) pour traiter les
femmes atteintes d’un cancer du sein HER2 négatif métastatique qui sont
porteuses d’une mutation du gène BRCA et qui ont déjà reçu une chimiothérapie.
On prend habituellement l’olaparib par la bouche.
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